Présentation
La micronutrition est une spécialisation de la naturopathie. Elle recherche les déséquilibres de notre organisme au niveau cellulaire. Polluées par des toxiques ou carencées en « molécules de la vie », dont les oligoéléments, nos cellules ne peuvent assurer correctement leurs fonctions vitales. Le « bon fonctionnement » de nos cellules, peut être restauré par l’apport d’oligo-éléments, indispensables pour détoxiquer et pour restructurer et de nutriments essentiels, en quantité optimale. C’est ainsi que l’on peut résumer le concept expérimenté et proposé dès le début des années 1990 par Claude Lagarde, la Nutrition Cellulaire Active®.
Notre organisme : un assemblage de cellules !
La cellule est l’unité de base du vivant. Notre corps en est composé de milliers de milliards, qui se regroupent et se spécialisent pour former par exemple notre cerveau, notre squelette ou encore notre peau, nos organes etc… Pour fonctionner de façon optimale, nos cellules ont besoin, comme nous, d’oxygène, d’eau, de vitamines dont les vitamines B, de minéraux, d’oligo-éléments, de bons acides gras d’huiles première pression à froid, d’acides aminés essentiels, d’antioxydants végétaux.
Le « tout génétique » remis en question
Notre mode de vie moderne et notre environnement sont sources de déséquilibres et de perturbations pour nos cellules. Les études les plus récentes ont montré que ce ne sont pas nos gènes seuls qui contrôlent notre devenir et le fonctionnement correct de nos cellules. C’est avant tout notre environnement qui influence notre bien-être et sa préservation
Comment rendre aux cellules carencées leur potentiel fonctionnel optimal ?
Toute la force du concept de Nutrition Cellulaire Active® est de revenir à la source des dysfonctionnements, la cellule.
Chaque cellule respire, se nourrit, élimine, communique, se reproduit…et pour réaliser toutes ces fonctions vitales, un nombre impressionnant de réactions chimiques s’y déroule, à vitesse accélérée. Pas de réaction possible sans la présence de protéines spécifiques ou enzymes, qui pour être actives, doivent s’associer à un oligo-élément spécifique.
L’oligo-élément est en quelque sorte le starter de la réaction. De plus les réactions ne sont pas isolées ; elles se succèdent en cascade, chacune avec son oligo-élément.
Or l’on assiste aujourd’hui à des carences modérées quasi généralisés en oligo-éléments.
En cause : assiette industrialisée appauvrie (raffinages, sols épuisés…), mauvaise assimilation par déséquilibre de la flore intestinale, piégage (additifs alimentaires, pesticides…), surconsommation (stress, alimentation acidifiante). La cellule est en souffrance et essaie de compenser par une suractivité à l’origine d’un épuisement cellulaire qui va à terme avoir des conséquences sur le métabolisme dans son ensemble : fatigabilité excessive, manque de vitalité s’en suivent dans un premier temps puis désordres fonctionnels et organiques; la santé est altérée.
Ce qui frappe en 1er lieu dans le mode de vie moderne actuel est que, malgré l’abondance et l’accès à une alimentation plus que suffisante, un pourcentage élevé de la population souffre néanmoins de carences diverses.
1) Les gens s’alimentent mal. Il existe une ignorance généralisée du fonctionnement du corps humain et en particulier du système digestif, appareil autonome par excellence ; « ce qu’il se passe à l’intérieur de mon corps et de mes cellules, c’est l’affaire des médecins » est certainement un « credo » très commun. Mais quand on réfléchit un peu, ce que nous mangeons se transforme en nos muscles, os, sang, moelle… et sans parler de qualité énergétique des aliments.
2) Parce que la qualité nutritive des aliments s’est dramatiquement dégradée. On trouve des pourcentages beaucoup moins importants de calcium, potassium, oligo-éléments dans les légumes récoltés actuellement que dans ceux récoltés ne serait-ce qu’il y a 40 ans. Les sols de cultures intensives se sont énormément appauvris. Et parallèlement, les taux de pesticides et autres polluants n’a cessé de croître…
– La mécanisation agricole et l’emploi des engrais et pesticides ont modifié les produits
– Les méthodes de conservation par le froid ont permis l’industrialisation des denrées
– Les modes de transport rapide ont facilité la migration des fruits et légumes
– La démocratisation du réfrigérateur, du micro-onde a changé radicalement la logique d’achat des ménages
– La publicité de bouche dans la presse écrite mais principalement à la télévision a créé de nouveaux besoins, de nouvelles modes et de nouveaux comportements.
Les conséquences de ces changements de la qualité et de la nature de nos aliments sont plus profondes que ce que l’on pense, et c’est la raison pour laquelle on trouve des cas extrêmement fréquents « d’encrassage » et de carences, entraînant des déficits en réactions enzymatiques. Il faut bien combler ces carences et restituer l’équilibre pour que nos organes se remettent à fonctionner correctement.
C’est certainement cette dégradation de la qualité de notre alimentation qui explique le succès de la Nutrition Cellulaire Active. La manière dont les réactions chimiques se passent au cœur de nos cellules, elles-mêmes nourries par les nutriments que nous leur apportons, est tout à fait primordiale…Et c’est le grand mérite de scientifiques tels que Catherine Kousmine, Claude lagarde, Jean-François Narbonne, Michel Massol, Jean Seignalet ou encore Jean-Robert Rapin, pour ne citer qu’eux, d’avoir contribué à mettre en lumière le « champagne de nos cellules » et le rôle de la micro-nutrition.
Les 7 terrains CHANBIO
La Nutrition Cellulaire Active, mise au point par le Dr Claude Lagarde, est le fruit du long cheminement d’un homme qui, dans le sillage de Catherine Kousmine et Jean Seignalet, pense la médecine autrement. Fasciné par le rôle primordial des oligoéléments, catalyseurs, et des vitamines, cofacteurs des réactions enzymatiques, il n’a de cesse que de toujours revenir au fonctionnement cellulaire. Au fur et à mesure de l’avancée de son travail, il a reconstitué les principaux schémas d’échanges métaboliques, qui sont au nombre de sept, nommés « terrains C.H.A.N.B.I.O. », validant ainsi scientifiquement les notions naturopathiques de terrains et de profils nutritionnels.
Ces terrains déséquilibrés favorisent l’apparition d’une série de troubles fonctionnels puis organiques plus ou moins spécifiques (affections cutanées, fatigue nerveuse, fragilité osseuse, altérations des fonctions endocrines …) qui ne sont que les signes extérieurs de perturbations biologiques internes.
Les recherches en biologie cellulaire et en nutrithérapie ont permis d’établir que nos cellules sont perturbées dans leurs fonctions si elles sont polluées (déchets métaboliques, toxines) et/ou carencées en nutriments essentiels (oligo-éléments, vitamines, acides gras polyinsaturés, antioxydants, acides aminés).
En conséquence, les déséquilibres dont elles souffrent peuvent être liés à notre environnement, notre mode de vie, à nos erreurs alimentaires et à une mauvaise assimilation des nutriments. L’importance de ces perturbations, au niveau cellulaire, conditionne en grande partie notre état de santé général et les troubles dont nous souffrons.
Spécificité individuelle
Nous disposons tous à la naissance un patrimoine génétique. Peu de personnes, malgré une hygiène de vie irréprochable, acquiert un parfait capital génétique. Ce capital nous permet de faire face aux maladies et déséquilibres de tout ordre : désordres alimentaires, pollution, champ magnétique, facteurs psychologiques…
Le bilan nutritionnel
Un bilan nutritionnel peut être établi par un praticien, à l’aide du questionnaire IoMET qui permet de déterminer la nature du terrain du patient. Celui-ci doit répondre à 80 questions sur son alimentation, mode de vie et santé (symtômes).
Pour relancer le métabolisme, la Nutrition Cellulaire Active, dans une 1ère étape, apporte des oligo-éléments correspondant au terrain déséquilibré , sous forme ionique et à doses physiologiques, conditions de leur assimilation. C’est à cette condition que pourront être efficaces les autres nutriments essentiels apportés en complémentation (acides gras, vitamines, acides aminés…) dans une 2ème étape.
Ces terrains s’expriment de la façon suivante dans notre vie quotidienne.
Le terrain de carence en acides gras polyinsaturés (AGPI)
Il résulte d’un manque en acides gras essentiels et donc en prostaglandines nécessaires à la protection cardio-vasculaire, à l’édification de nos tissus cérébraux et nerveux, à la synthèse de nos membranes cellulaires et enfin à tous les processus inflammatoires et immunitaires. Les conséquences de ce terrain sont plutôt d’ordre immuno-allergiques : fragilité immunitaire qui se traduit par des troubles ORL chroniques et diverses allergies. Il peut y avoir aussi une fragilité féminine avec pertes de cheveux, troubles cutanés… Il est nécessaire de maintenir par l’alimentation, un équilibre des deux familles principales d’acides gras essentiels. En cas de carence, la prise de compléments alimentaires est envisageable principalement à base d’huile d’onagre ou de bourrache riches en acide gamma-linolénique primordiale pour la synthèse des prostaglandines 1 et non synthétisée par l’organisme. La DHA ou l’EPA, précurseurs des prostaglandines de type 3 se trouvent à l’état naturel dans le poisson des mers froides se nourrissant exclusivement de phytoplanctons : sardines, maquereaux, harengs, saumons.
Le terrain hypoglycémique
Il est la conséquence d’une surconsommation de sucre à index glycémique élevé et raffiné la plupart du temps. Ce terrain entraîne une fatigue et une usure de l’organisme afin de compenser les fréquentes hypoglycémies réactionnelles induites par cette consommation excédentaire de sucres rapides et dénaturés. Il s’ensuit un effet “boule de neige” néfaste et toxique pour l’organisme. Les désordres métaboliques sont nombreux et nécessitent l’apport régulier de micronutriments ainsi que l’activation d’un régime hypotoxique. Les hypoglycémies réactionnelles de ce terrain sont extrêmement nocives et particulièrement quand les cellules cérébrales manquent de glucose, elles fonctionnent mal et induisent divers troubles : dépression, anxiété, étourdissements, asthénie, assoupissements, manque de réactivité, hyperémotivité, irritabilité, céphalées, spasmes musculaires, troubles du sommeil, dyspepsies chroniques, douleurs musculaires et tendino-ligamentaires. Les affections à caractère neurologique sont prédominantes. Ce terrain est amélioré par le régime hypotoxique, la réduction du café, et de l’alcool, le remplacement du sucre raffiné par du sucre complet (avec modération), la consommation d’aliments riches en fibres pour retarder l’absorption du glucose. La prise de compléments alimentaires sous forme de vitamine du groupe B et d’oligoéléments comme le chrome (régulateur glycémique) peut s’avérer indispensable. Le petit-déjeuner doit privilégier les protéines avec ce terrain.
Le terrain baso-colitique
Il résulte d’un déséquilibre entre la flore de fermentation et la flore de putréfaction de l’intestin. Pour simplifier, disons que la flore de fermentation est protectrice avec la présence de germes saprophytes alors que la flore de putréfaction est plutôt génératrice de toxines. L’excès de viandes riches en purines, l’absence de fibres mais aussi la consommation de produits raffinés en général, affaiblissent la flore de fermentation au profit de la flore de putréfaction. Les probiotiques que sont les germes saprophytes et les prébiotiques que sont les fibres végétales et autres celluloses présentes dans les légumes et les fruits permettront de rétablir un certain équilibre sur ce terrain. Eléments importants de la flore de fermentation, les lactobacilles améliorent la digestion du lactose et produisent une quantité importante d’acide lactique ce qui évite ainsi la prolifération de la flore de putréfaction qui elle, ne peut se développer dans un milieu acide, neutralisant ainsi les excès d’ammoniaque et autres toxiques. Les lactobacilles renforcent également les défenses locales et générales.
Le terrain acide
Il est la conséquence d’un déséquilibre au niveau des paramètres du pH sanguin. L’organisme tend à s’acidifier. L’alimentation est encore une fois responsable majeure de cette acidification par un abus de produits en majorité acidifiants comme les viandes, les fromages, les céréales fortes, certains fruits acides comme les agrumes (mais pas vraiment) et bien entendu tous les aliments raffinés et dénaturés dépourvus de micronutriments essentiels. La mise en jeu des systèmes tampons mais aussi l’efficacité des organes éliminateurs comme le poumon, le rein et la peau permettent le rétablissement du terrain. Le régime hypotoxique ainsi que la complémentation en minéraux est nécessaire pour le rétablir mais d’autres facteurs comme le stress, le mode de vie sédentaire, le surmenage et l’environnement pollué sont susceptibles de provoquer un terrain acide
Le terrain neurodystonique
Il est plutôt orienté sur la composante psychologique et nerveuse avec un mode de vie déséquilibré et stressant entraînant à terme un épuisement physique et mental. Là encore, il faut évoquer le rôle prépondérant des micronutriments qui assurent la complémentarité dans la synthèse de certains neurotransmetteurs nécessaires à ce terrain comme la sérotonine, la dopamine ou la noradrénaline et évitent ainsi le cortège de symptômes psychiques comme l’irritabilité, l’insomnie, la fatigue nerveuse, l’hyperémotivité etc. Ce terrain exprime une sensibilité exacerbée aux agressions extérieures pouvant aboutir à une réelle tension nerveuse avec épuisement psychique et physique. Les compléments alimentaires qui améliorent les processus enzymatiques dans ces cas-là sont les vitamines du groupe B, les oligoélements, les acides gras essentiels et les anti-radicaux libres.
Le terrain intoxiqué
Il regroupe l’ensemble des déséquilibres avec un abus alimentaires en matière de produits toxiques. L’organisme est littéralement envahi par des excès de toutes sortes tant alimentaires qu’environnementaux (toxines endogènes et exogènes). L’alcool, le tabac, toutes les pollutions terrestres (solvants, pesticides, métaux lourds, polymédication, gaz, amalgames dentaires, champs électromagnétiques, radiations…) sont responsables de troubles métaboliques divers tel que diabète, hyper ou hypothyroïdie, cholestérol, acide urique, obésité, insuffisances, maladies chroniques, cardiovasculaires, cancers etc. L’accumulation de radicaux libres provoque une intoxication générale de l’organisme. Encore une fois, l’alimentation hypotoxique et biologique est nécessaire avec la prise concomitante d’antioxydants naturels pour rétablir l’équilibre.
Le terrain dégénératif ou oxydé
Il résulte d’une dégénérescence générale avec une intoxication par les radicaux libres ainsi qu’un vieillissement cellulaire global. La surproduction de radicaux libres est la carte d’identité de ce terrain et les signes les plus visibles se manifestent tout d’abord au niveau de la peau (développement accéléré des rides, cernes et taches de vieillesse) puis au niveau interne avec dégénérescence cellulaire et tissulaire. Apparaissent alors les maladies chroniques, inflammations chroniques, troubles neurodégénératifs, auto-immun, faiblesses et insuffisances des émonctoires, scléroses…On observe le plus souvent ce terrain chez certaines personnes âgées. Néanmoins, l’instauration d’un régime hypotoxique et l’apport immédiat de compléments minéraux et anti-oxydants améliore ce terrain.
Le régime Seignalet
ou régime alimentaire hypotoxique ou ancestral
Pour le Docteur Seignalet, après la médecine traditionnelle, 1re médecine, et les médecines douces, 2ème médecine, l’alimentation est la 3ème médecine.
Une conviction qu’il acquiert grâce à sa longue expérience hospitalière et à ses recherches scientifiques, et qui donnera naissance à un « régime alimentaire hypotoxique ou ancestral ».
Le régime ancestral
Le Dr Jean Seignalet, praticien hospitalier spécialiste de l’immunité, a observé l’impact de l’alimentation, et de certains aliments en particulier, sur l’évolution de nombreuses maladies (plus de 90 !) qu’il a classées en 3 catégories principales
- les maladies auto-immunes (polyarthrite rhumatoïde, SEP, maladie coeliaque…)
- les maladies liées à un « encrassage cellulaire » (diabète type 2, spasmophilie, surpoids, tendinite…) ;
- les « maladies d’élimination » (colopathie, acné, eczéma, bronchite, infections ORL…).
Il a remplacé la notion de diététique quantitative par un nouveau concept, celui d’une diététique qualitative, fondée sur la structure des molécules, en écartant celles que l’organisme ne peut métaboliser (glutens des céréales mutées, protéines des laits animaux, molécules complexes générées par la cuisson haute température, acides gras des huiles extraites à chaud…) et qui vont provoquer à plus ou moins long terme une hyperperméabilité intestinale.
Ne sont conservées que les molécules qui sont accessibles à l’action de nos enzymes.
Il a ainsi, après des années d’observation, mis au point ce régime qu’il appela « ancestral » et dont l’objectif principal est de restaurer la muqueuse intestinale devenue trop perméable. Cette augmentation de la perméabilité de l’intestin grêle a été prouvée dans de nombreuses maladies.
Ce régime peut être adopté par toutes les personnes souffrant de pathologies chroniques dégénératives ou inflammatoires, afin d’améliorer l’état de santé général.
Les 6 grands principes du régime Seignalet
- Exclure les laits d’origine animale (vache, chèvre, brebis, jument) et leurs dérivés (beurre, fromage, crème, yaourt, crème glacée).
Ils contiennent des protéines allergisantes et beaucoup d’hormones de croissance ; beaucoup d’adultes ne produisent pas de lactase, enzyme indispensable à leur digestion.
- Exclure les céréales « modernes »mutées: blé, maïs, seigle, orge, avoine, kamut et épeautre et même le maïs.
Toutes ces céréales, obtenues par modification génétique ou sélection, sont difficiles à digérer et notamment celles contenant du gluten qui peuvent provoquer des intolérances, les enzymes et mucines de nombreuses personnes n’y étant plus adaptées. Riz, sarrasin, quinoa sont acceptés.
- Exclure les produits cuits à une température supérieure à 110 °C.
La cuisson à haute température dénature les aliments et leurs nutriments dont les vitamines, antioxydants, acides gras essentiels ; des composés chimiques difficiles à assimiler, voire nocifs, peuvent apparaître aux plus hautes températures.
Modes de cuisson à privilégier : à l’étouffée ou à la vapeur douce.
Pas d’utilisation du four à micro-ondes.
- Exclure les huiles extraites à chaud ou cuites.
Les procédés industriels de fabrication des huiles et des margarines — solvants, raffinage, décoloration, désodorisation — dénaturent les acides gras.
Priorité aux huiles de 1re pression à froid issues de l’agriculture biologique : privilégier les huiles de colza, noix, noisette, et manger régulièrement des petits poissons gras (sardines, anchois, maquereaux…) pour leur apport en acides gras oméga 3 (EPA et DHA).
- Autant que possible, limiter les produits pollués,ce qui veut dire préférer les aliments provenant de culture biologique.
- Prendre un supplément de vitamines et de minéraux. Les suppléments de vitamines, de sels minéraux et d’oligo-éléments font partie intégrante du programme nutritionnel du Dr Seignalet. Pour restaurer l’intestin, celui-ci recommande la consommation quotidienne de ferments lactiques bénéfiques pour la flore intestinale.
En pratique (source adaptée du livre du Dr Seignalet)
Les aliments interdits
- Le blé et ses dérivés : pain, pâtes, pizza, semoule, farine, croissants, gâteaux, biscuits, biscottes…
- Les autres céréales : seigle, orge, maïs et ses dérivés (corn flakes, farine de maïs…), avoine… à l’exception du riz, du sarrasin et du petit épeautre.
- Tous les laits animaux et leurs dérivés : beurre, fromages, crème, yaourts, glaces.
- Le sel blanc raffiné, les huiles raffinées
- Le sucre blanc raffiné, les confitures, les margarines, les conserves, la bière (contient de l’orge)
Les aliments déconseillés
Tous les aliments cuits et en particulier :
- Charcuteries cuites (pâtés, andouillettes, jambon blanc, saucisse cuite …)
- Viandes trop cuites, foie, rognons, œufs trop cuits, poissons très cuits, huiles cuites, oléagineux grillés ou cuits
Les aliments autorisés
- Viandes crues ou très peu cuites (bleues)
- Charcuteries crues (jambon cru, saucisson, saucisse, salami, chorizo …)
- Œufs très peu cuits (à la coque, omelette baveuse)
- Poissons crus (carpaccio) ou à la rigueur cuits à la vapeur douce
- Crustacés, fruits de mer
- Légumes verts ou secs cuits à la vapeur ou à l’étouffée, crudités
- Fruits frais, fruits secs et oléagineux crus, miel
- Soja (lait, yaourt), sel complet, sucre complet
- Huiles 1repression à froid
- Riz, sarrasin, petit-épeautre
- Chocolat noir
- Graines germées de céréales autorisées et de légumineuses
- Aliments fumés (viandes, poissons) avec modération
- Toutes les boissons non alcoolisées avec café et thé modérément
- Toutes les boissons alcoolisées* (modérément) sauf la bière
*L’abus d’alcool est dangereux pour la santé.
Recommandations supplémentaires
- L’idéal est de consommer un maximum d’aliments crus.
- On peut consommer des produits surgeléscompatibles avec ce régime. « Le surgelé n’est pas dangereux » selon le Dr SEIGNALET.
- On élimine les conserves et on consomme avec modération les aliments fumés.
- Privilégier les aliments biologiques.
Vérifier toujours attentivement la composition réelle des aliments. Par exemple on peut vous proposer des galettes de riz qui ne contiennent que 11 % de riz et 50 % de blé !